Suite directe de La Cité en flammes, La Cité des rêves démarre sur la fuite de Danny Ryan, et ce qui reste de sa famille et de son équipe, après qu'il ait fait exploser tant le gang des italiens que celui des irlandais à Providence, sans oublier un FBI corrompu et un trafiquant de drogue mexicain. Direction la Californie, et plus précisément Hollywood et son industrie du cinéma...
Les ingrédients sont donc similaires et classiques. Quand la référence du premier volume était clairement L'Iliade et Hélène de Troie, ici on est plus directement en lien avec l'Enéide. Mais qu'on ne s'y trompe pas, Don WINSLOW nous propose une histoire de gangs mafieux tout ce qu'il y a de classique et dont le déroulé ne pourra que générer une impression de déjà-lu.
Pour autant La Cité des rêves est un roman supérieur à son prédécesseur dans la mesure où l'auteur se prend très clairement moins au sérieux et instille dans son récit une bonne dose d'humour. Il faut dire que les mafiosos sur les plateaux de tournage hollywoodiens sont assez cocasses.
Plus encore que son prédécesseur, La Cité des rêves est un divertissement plaisant qui ravira à coup sûr les amateurs de l'auteur. Les autres lecteurs peuvent aussi s'y plonger sans guère de risque sauf celui du manque d'originalité.