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Dans Le Crâne, Lucius SHEPARD transpose les restes de Griaule dans le Temalagua (anagramme de Guatemala...) à l'époque contemporaine. Ces restes se résument à son crâne au coeur duquel est célébré un culte étrange par un groupe de paumés. Car le Temalagua est un pays miséreux, gangrené par la violence et la drogue, terreau fertile pour les dérives sectaires et le Parti de la Violence Organisée. C'est dans ce contexte que l'américain Craig Snow vit une histoire d'amour complexe avec Yara, qui a des liens avec tous ces protagonistes...

Cette nouvelle est en grande partie autobiographique. Lucius SHEPARD y introduit en effet nombre d'éléments avérés, à commencer par ses séjours dans le pays suscité, mais aussi parce qu'en mettant en scène le Parti de la Violence Organisée il rapporte la montée en puissance d'une organisation politique qui a bel et bien existée. Ainsi SHEPARD donne-t-il à son cycle une nouvelle dimension qui le consacre définitivement comme une oeuvre de Fantasy à part et d'une qualité exceptionnelle.

 

Le crâne - Lucius SHEPARD (The Skull, 2011), traduction de Jean-Daniel BREQUE, illustration de Nicolas FRUCTUS, Le Bélial', 2011

Le crâne - Lucius SHEPARD (The Skull, 2011), traduction de Jean-Daniel BREQUE, illustration de Nicolas FRUCTUS, Le Bélial', 2011

Tag(s) : #Nouvelles éparses, #S...
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