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A la suite du décès de sa femme, Charlie Asher, américain tout ce qu'il y a de moyen dans le San Francisco d'aujourd'hui, découvre qu'il est un marchand de mort. Il doit récupérer les âmes des défunts, avant que les forces des ténèbres ne le fassent à sa place, afin de leur trouver une nouvelle enveloppe corporelle...

On connaît depuis quelque temps la méthode narrative de Christopher MOORE : un rythme effréné, une galerie de personnages caricaturaux, et un humour totalement décalé et omniprésent. On avait également remarqué que derrière l'absurdité apparente, on trouvait ici et là un mot, une phrase, un paragraphe, qui nous conduisaient, l'air de rien, à une vraie réflexion sur la vie en société et ce que nous sommes.

Un sale boulot utilise ces mêmes ingrédients pour s'intéresser cette fois-ci à la mort. De ses différentes représentations dans le monde et à travers l'Histoire, aux diverses façons d'appréhender le travail du deuil, en passant par la plupart des croyances religieuses, tout y passe sous la plume originale de l'auteur.

Alors ce n'est pas parce que le personnage principal du roman combat les démons à l'aide de pétards qu'il ne faut faire que rire. Au contraire, en tant que romancier, Christopher MOORE doit être pris très au sérieux.

CITRIQ

Un sale boulot - Christopher MOORE (A Dirty Job, 2006), traduction de Luc BARANGER, illustration de Néjib BELHADJ-KACEM, Calmann-Lévy collection Interstices, 2007, 418 pages

Un sale boulot - Christopher MOORE (A Dirty Job, 2006), traduction de Luc BARANGER, illustration de Néjib BELHADJ-KACEM, Calmann-Lévy collection Interstices, 2007, 418 pages

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