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Lors d’un week-end arrosé au Cap, un jeune Afrikaner renverse en voiture une jeune noire et prend la fuite. Tant ses amis qui l'accompagnent que sa mère, femme puissante à la tête d'une compagnie minière, décident de couvrir le jeune homme. A quoi bon compromettre une carrière qui s’annonce brillante à cause de la mort d'une sans-abri ? En Afrique du Sud peu y trouveraient à redire. Mais en l'occurrence un flic noir des Homicides, Turner, est bien décidé à faire rendre la justice, voire à s'y substituer...

Tel est le pitch du dernier roman de Tim WILLOCKS, thriller survitaminé qui met en scène un homme seul, Turner, face à la quasi totalité d'une ville. Le récit est non seulement rythmé mais il est aussi ultra violent, parfois même racoleur dans la surenchère. Peu survivent aux coups de Turner, et les rares survivants voient au mieux leur humanité blessée. Quant à l'invincibilité du héros, elle confinerait au ridicule s'il n'y avait pas un fond d'humanité en lui.

Aussi vite lu qu'oublié, La mort selon Turner est une série B sans autre prétention que le divertissement. Pour autant Le Point lui a décerné son Prix du polar européen en 2019.

La mort selon Turner - Tim WILLOCKS (Memo from Turner, 2018), traduction de Benjamin LEGRAND, Sonatine, 2018, 384 pages

La mort selon Turner - Tim WILLOCKS (Memo from Turner, 2018), traduction de Benjamin LEGRAND, Sonatine, 2018, 384 pages

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