Un homme se retrouve amnésique sur une plage de l'île de Lewis. Il entame alors la quête de son identité et se retrouve bientôt au cœur d'un véritable combat écologique dans le cadre sauvage des Hébrides extérieures. Pour Peter MAY, quatre ans après la fin de sa trilogie écossaise, c'est l'occasion d'un retour dans ce qui a fait une bonne part de son succès d'écrivain.
Car si Les disparus du phare est un polar tout ce qu'il y a de classique, il trouve sa force dans la puissance évocatrice de MAY quand il s'agit de décrire l'archipel écossais, tant pour sa faune et sa flore, que pour son climat et ses habitants. En d'autres termes, les amateurs de la trilogie écossaise trouveront à coup sûr leur compte avec Les disparus du phare, la technique narrative étant à bien des égards identique.
Ce nouveau roman de Peter MAY n'est donc pas doté d'une personnalité très marquée, mais il se lit facilement, rapidement, et sans déplaisir, aucun.