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Deuxième enquête traduite du commissaire Erlendur, La femme en vert démarre avec la découverte d'un os humain par un enfant dans une banlieue pavillonnaire de Reykjavik. Le cadavre pouvant être enterré là depuis la dernière guerre mondiale, Erlendur va réveiller à nouveau de nombreux démons familiaux...

Cette ancienneté explique aussi que le récit d'Arnaldur INDRIDASON soit double, voire même triple. Bien sûr il y a l'enquête qu'Erlendur mène de nos jours, notamment du point de vue de l'inhumation complexe du corps et de la recherche de témoins d'une affaire datant de soixante ans ; il y a également de nombreux retours dans le passé avec la mise en scène d'une famille qui vit alors sous la coupe d'un père tyrannique et violent, et qui profite de la présence américaine pour développer un trafic illégal ; il y a enfin la vie personnelle du commissaire Erlendur, toujours aussi désastreuse dans ses relations familiales, et qui ressemble de plus en plus à une tragédie quand la toxicomanie de sa fille la conduit à une fausse couche et au coma.

Le résultat est un roman noir parfaitement structuré et rythmé, et dont la dimension humaine est particulièrement poignante. Comme dans le précédent opus, le travail de mémoire des personnages d'INDRIDASON est central dans le développement de l'intrigue. La femme en vert est en d'autres termes une très belle réussite, d'ailleurs récompensée par de nombreux prix.

CITRIQ

La femme en vert - Arnaldur INDRIDASON (Grafarþögn, 2001), traduction  de Eric BOURY, Métailié, 2006, 300 pages

La femme en vert - Arnaldur INDRIDASON (Grafarþögn, 2001), traduction de Eric BOURY, Métailié, 2006, 300 pages

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