Quatrième enquête de Cormoran Strike (et Robin Ellacott), Blanc mortel est conforme à ce que Joanne K. ROWLING alias Robert GALBRAITH nous a donné l'habitude de lire dans cette série. Elle ne révolutionne donc pas le genre policier, mais le maîtrise parfaitement, ici en plongeant ses enquêteurs dans une trouble histoire impliquant quelques éminents membres du Parlement britannique. Le tout est saupoudré de quelques péripéties domestiques du côté de ses deux enquêteurs qui, même si elles n'ont rien d'imprévisibles, donne une légèreté bienvenue à l'ensemble.
Blanc mortel est donc de ces romans faciles qui se positionnent uniquement comme un divertissement. Dans cette catégorie, l'exercice est parfaitement réussi.
Pour mémoire, Blanc mortel fait suite à L'appel du coucou, Le ver à soi et La carrière du mal. Si chaque intrigue est en elle-même indépendante des autres, l'évolution des deux personnages principaux invite à lire ces romans dans cet ordre.